UNA se sépare de Greg Adler


06 November 2018

Article paru dans wort.lu/fr

Grégory Adler a commenté son renvoi de Strassen. Le milieu de terrain reconnaît les relations compliquées qu'il entretenait avec l'entraîneur Manuel Correia mais affirme qu'il était l'élément le plus facile à virer.

Propos recueillis par Christophe Nadin

 

  • Avez-vous été surpris de votre renvoi?

Le club est apparemment déçu de mon comportement sur et en dehors du terrain. Le président a pris la décision d'arrêter notre collaboration. D'un côté, c'est un étonnement pour moi et ce le sera pour beaucoup d'autres. D'un autre côté, c'est la suite logique des relations compliquées entre le coach et moi-même. Il m'a pris à partie devant le groupe.

 

  • Pensez-vous avoir répondu à l'attente depuis le début de la saison?

Le club attendait beaucoup de moi. Peut-être pensait-il que j'étais encore le Greg Adler de Hostert. Mais bon, on m'a baladé sur le terrain. A gauche, à droite, en huit. A un moment, je dois trouver mes repères et je ne peux pas m'épanouir dans une équipe qui ne cherche qu'à défendre. Oui, il y a eu de l'agacement. Je suis un joueur de caractère et j'ai exprimé mon malaise.

 

  • Avez-vous le sentiment de payer les pots cassés pour d'autres?

L'agacement ne vient pas que de moi. Demandez le ressenti des joueurs! C'est facile de se séparer d'un joueur sous contrat avec un autre club. Il n'y a aucune prise de risque financière. Et puis ça fera peut-être un choc psychologique. Dans ce groupe, il y a beaucoup de joueurs de qualité mais ça doit suivre au-dessus!

 

  • Qu'allez-vous faire ?

Je vais m'entretenir avec Dudelange puisque je suis toujours sous contrat chez eux. Puis on prendra les dispositions qui s'imposent. On verra. Beaucoup de clubs chercheront encore à s'attacher mes services.

 

  • Un retour en France ?

Amnéville m'accueillerait les bras ouverts. On verra avec Dudelange.